21nov.2010
Plein de trucs...
Ça faisait un moment que je n'avais pas posté de nouveau billet avec des boulots. Je me rattrape en en mettant plein d'un coup:
Vidéo : Escalier
Une vidéo qui normalement est censé être posée au sol.
Par un simple jeu d'inversion (de cadre et de temps) le spectateur ne sait plus correctement se repérer dans l'espace. Le premier réflexe est de se fier aux gouttes d'eau qui "tombent" et de déduire que la caméra est en plongée totale. Pourtant de nombreuses incompatibilité apparaissent. Tout d'abord le fond qui est éclairé, qui laisse présumer que le sol ne s'y trouve pas, ensuite le son des gouttes qui induit l'inversion temporelle.
Vidéo : Tunnel
Vidéo pas vraiment réussie, je la trouve trop longue, le principe met trop de temps à se mettre en place et le son n'est pas tout à fait comme je le voulais. Je serai sans doute amené à la refaire.
La piètre qualité de la vidéo à fait disparaître le grain. Normalement il y a un grain très prononcé dans le blanc.
Je cherche souvent, dans mes vidéos, à côtoyer la limite entre la représentation du monde réel et la fiction. Ici j'ai essayé de partir sur le cliché de "la lumière au bout du tunnel" en filmant un long plan séquence dans un passage sous-terrain.
Passage. La caméra adapte sa sensibilité pour capter la pénombre du lieu. Le bout du tunnel est surexposé. On entre progressivement dans la lumière, jusqu'à ne plus rien voir d'autre que le grain et n'entendre que le souffle du micro. Le monde a disparu. Bruit de mobylette, la caméra adapte de nouveau sa sensibilité, retour dans le monde réel.
Photos : "Serial Killer"
Dans la rue :
Première série de photos dans la rue, idéalement imprimées en grand pour voir les détails.
Photos des gens dans la rue supprimés grâce à l'outil "correcteur de tons direct basé sur le contenu" de Photoshop. Cet outil permet normalement de supprimer les défauts dans les images. Ici je supprime les gens, selon un "rituel" particulier: toujours avec le même outil et en un seul clic (je ne reprend jamais l'image obtenue).
Les photos sont alors altérées, affichant des "cicatrices" dans les zones où les gens ont été supprimés.
Journée d'un inconnu
Même principe que la série précédente, sauf qu'elle s'applique à un individu en particulier.