Thomas Daveluy - Blog

Le blog de Thomas Daveluy, artiste plasticien, vidéo et nouveaux médias.

Art

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Le 4ème album de Depth Affect sortira dans les bacs sur le label ADM à la fin du mois.

Depth Affect est un groupe de musique électronique créé en 2004 par Rémy Charrier et David Bideau. Ils ont sorti 4 albums à ce jour : Arche Lymb (2006), Hero Crisis (2008), Chorea (2010) et Draft Battle (2011). J'ai récemment rejoint le groupe pour faire leurs nouveaux thèmes visuels et pour 3 concerts (dont un à Moscou!). J'espère avoir bientôt des images des concerts pour vous monter le VJing sur lequel je travaille depuis quelques mois...
Pour info, la jaquette ainsi que la typo (paintball) sont réalisées par Jocelyn Cottencin.
Site officiel de Depth Affect
Le site de Jocelyn Cottencin : jocelyncottencin.com/

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Expositions

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Norbert Métairie, Maire de Lorient
Emmanuelle Williamson, Adjointe au Maire
Gilbert Gramoullé, Président de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
Philippe Hardy, Directeur de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
Pierre Cochard, Directeur du site de Lorient

ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition

multi-prises

vendredi 1er juillet 2011 à 18h30
à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne – site de Lorient

Multiprises est l’exposition de fin d’étude des étudiants de 5ème année, promotion 2010-2011 :
Simon Augade, Mathilde Bernard, Marion Brossard, Thomas Daveluy, Jonas Delhaye, Gwendal Deshayes, Nastasja Duthois, Nadège Gandon, Arnaud Goualou, Cécile Guillou, Jérémy Leudet, Carole Morhan, Doriane Rio, Claire Vergnolle.
Multiprises, le site : https://thomas-daveluy.fr/multi-prises/

Exposition du lundi 4 au vendredi 29 juillet 2011.
Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h

École européenne supérieure d’art de Bretagne – site de Lorient
1 avenue de Kergroise – 56100 LORIENT
tel. : 02.97.35.31.73 – fax. 02.97.35.31.79

L'affiche, c'est moi qu'ai fait :p

Projets associatifs

logofestival1.jpgLa première édition du festival d'images vidéo poétiques Oodaaq se tiendra à Rennes du 5 au 14 mai 2011. Ce festival a pour but de faire découvrir des créations vidéographiques et photographiques originales de jeunes artistes.

De nombreux événements sont prévus durant le festival : expositions, soirées de projections, vitrines, performances et rencontres en tout genre. Le public rennais est invité à découvrir les différentes manifestations disséminées dans la ville.

>>Plus d'infos sur le festival sur le site de l'Oeil d'Oodaaq

Petit rappel du programme:

  • Vendredi 6 Mai : Carte blanche K BARRE (18h30 - 7 rue de Penhouët)
  • Lundi 9 Mai : Soirée Scandinave (21h - Le gazoline, 24 rue Nantaise)
  • Mardi 10 Mai : Carte blanche VIDEOHOLICA (21h - Cité D'Ys, 31 Rue Vasselot)
  • Mercredi 11 Mai : Projections sur le mur de la cité (21h30 - Bar de la cité, 7 rue St Louis)
  • Vendredi 13 Mai : Décharges vidéo (21h30 - Vidéobus, Place des Lices)

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Art

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Dans le cadre d'un Workshop avec Antonin Fourneau, nous avions eu pour thème le "hacking urbain". L'idée était de faire intervenir nos créations dans la rue et de les laisser à la portée de tous dans l'espace public. J'ai travaillé avec un autre étudiant de 3ème année (Marc-Antoine Lorcy) sur cet atelier. L'idée de départ était de réaliser une sorte de lanterne magique qui afficherait des tags ou QRcode la nuit dans la rue. Après plusieurs essais/prototypes/ratages, nous sommes partis sur l'idée d'une girouette qui s'éclairerait en fonction de la direction du vent (merci Antonin pour le p'tit coup de pouce).

La première version présente une girouette munie de quatre faces lumineuses. En fonction de la direction du vent une des faces s’allume. Si quelqu’un lit le code qui s'affiche avec son téléphone, il peut voir une photo sur son écran. Cette image est la dernière qui a été postée sur Google Maps (via le service panoramio), dans la direction cardinale indiquée par la girouette.

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Installée dans la rue, cette girouette permet aux passants de voir un instantané du flux d’images postées sur internet. Le vent qui souffle dans une certaine direction permet de resituer ces images dans leur lieu d’origine, comme une sorte de longue-vue qui ferait un tour d’horizon en temps réel de notre planète. J'aime beaucoup l'idée que ce soit le vent qui décide de la direction des images à choisir. Le mélange entre la technologie (le flux d'images numériques, les codes, l'utilisation d'un smartphone) et un principe presque archaïque (la girouette) apporte une certaine générosité au projet: je créé l'objet mais je le laisse fonctionner sans moi. Il y a aussi un côté magique lorsque les images s'affichent sur le téléphone, on ne connaît presque rien sur ces photos, hormis qu'elles viennent juste d'êtres mises en ligne et qu'elles proviennent du nord/sud/est/ouest. En se laissant prendre au jeu, on peut rester un bon moment à regarder ces images, à chercher un indice pouvant nous aider sur leur origine exacte.

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Vendredi 1er Avril, nous devions exposer les créations issues du workshop à l’Hôtel Gabriel à Lorient. Pour les besoins de l'expo, il fallait que la girouette marche aussi de jour. La version 1 ne pouvant absolument pas fonctionner de jour, nous en avons fabriqué une autre avec des tubes de PVC. Un trou dans un des tubes permet de révéler les codes...

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En conclusion, je pense que le principe est intéressant, mais le fait de devoir passer par un smartphone est un peu contraignant et élitiste (tout le monde a pas un téléphone ultra-récent et un forfait internet). Dans l'idéal, j'aimerai bien supprimer cet interface afin de ne plus proposer qu'un écran qui afficherait de manière régulière les images

Expositions

J'ai profité de l'ouverture de l'école pendant la première semaine des vacances pour faire des essais d'installation en vue de la diplomabilité (qui a lieu les 28-29 mars).
Tout est loin d'être au point, mais c'est déjà un bon début.

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Après coup je me rend compte que les deux TV au fond de la salle font vraiment ridicule et qu'il serait bon de les mettre le long des piliers, séparées l'une de l'autre. Les tags (pour la pièce l'apparition) seront collés à même le mur et la bordure noire extérieure disparaîtra.

Art

Les ruines (plus particulièrement les anciens espaces industriels ou blockhaus à l'abandon) sont pour moi un véritable objet de fascination depuis des années.

Ils représentent un "après", ce qu'est devenu un lieu lorsque l'homme en a terminé avec lui. Ils sont aussi le reflet d'un temps passé, derniers témoins que quelque chose s'est passé là. Sortes de cadavres en putréfaction, ces lieux auparavant artificiels retournent à un état naturel. Les ronces s'entremêlent avec les armatures métalliques, la mousse recouvre les toits, le métal devient de la rouille et s’effeuille comme une écorce d'arbre, les dalles en béton explosent comme des plaques terrestres.

Echo est un travail qui a très mal démarré. Je suis allé dans une ancienne zone industrielle que je connais bien (c'est là bas que j'ai filmé la vidéo Escaliers) avec ma caméra dans le but de rapporter des longues séquences faisant état de ce lieu. Je sais par expérience que travailler avec seule base la fascination est généralement synonyme de ratage. Ce qui s'est d'ailleurs produit. Ensuite, je sais aussi que vouloir "rapporter" quelque chose en le filmant ou en le prenant en photographie ne mène qu'à la déception (rien ne peut remplacer un moment vécu). Partant de ce constat j'ai tout de même insisté (car après tout je suis têtu) et j'ai filmé une vingtaine de minutes dans ce lieu. J'avais pour vague espoir d'arriver à réaliser des travellings dans lesquels je supprimerais tout tremblement d'image (comme dans Port) et par extension toute trace de l'existence du caméraman. Je voulais ainsi proposer une vidéo "morte" où la présence humaine serait totalement supprimée.

Le résultat ne s'est pas fait attendre : aucun plan ne pouvait être suffisamment stabilisé pour supprimer le fait que les mouvements de la caméra étaient induits par le relief du sol (et par extension qu'il y avait bien un gugusse qui tenait l'appareil). En plus les travellings n'étaient pas très longs puisque assez limités par la végétation (2m de ronces ça dissuade de continuer à avancer).

Cédant à la déprime, j'ai rangé ces images dans un dossier bien au fond d'un autre dossier.

C'est alors que le Pr. VonDavel s'est empressé de rouvrir ces fichiers. Sans vraiment m'avertir il a opéré sur ces images une batterie de tests. Tout d'abord, il a utilisé un de ses outils de prédilection ces dernières années : Deshaker (une démo de ce que peut faire ce logiciel de stabilisation d'images ici). Cet outil permet de capter les mouvements de la caméra sur une séquence vidéo, puis de restabiliser l'image. VonDavel a donc réglé sa machine pour que les images du film se replacent dans la même position que la caméra, puis il les a superposées. J'ai réussi à récupérer certaines de ses images de travail :

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*** Parallèlement ***

A l'instar du phénomène acoustique où dans un même lieu, le son émis revient de manière régulière et de moins en moins fort, ces images reviennent et se superposent sur l'image de départ. L'ensemble du déplacement est compressé dans l'espace d'une seule image, créant ainsi le portrait d'un intervalle de temps. Une fois encore, les temps et les espaces se mélangent au sein des images.

L'image obtenue apparaît décomposée, dégradée, presque cassée dans sa structure même. Le lieu choisi pour filmer ces images prend alors tout son sens, puisque lui aussi se retrouve dans une sorte d'altération due au temps. Mise en abyme : le lieu et l'image qui en témoigne subissent tous deux le passage du temps.

Retrouvez la vidéo sur mon Blog : Echo

Art

Explications sur la vidéo :

Comme son nom l'indique, cette vidéo aborde la notion de frontières.
Aujourd'hui, avec l'espace Schengen tout citoyen européen est censé pouvoir circuler librement dans l'espace européen. Cependant, il suffit de regarder l'exemple des Roms ou même des SDF que l'on "escorte gentiment" à l'extérieur des villes au printemps pour voir que cette belle vérité n'est pas la même pour tous. Pourtant les frontières ne sont -en principe- que de simples traits sur une carte qui dans le monde réel ne sont pas visibles (sauf si on met un mur en béton de 5m de haut comme en palestine).

Dans la vidéo, le personnage vient d'ailleurs. Un ailleurs inconnu, la première image le montre venant de la mer, de l'horizon. On ne sait pas d'où il est issu, ce qui motive son voyage où même s'il y a un but à son périple. Les plans suivants apportent un élément extérieur, fictif : le bloc noir. Toutes les images (ou presque) sont entachées de cette présence inquiétante et massive qui surplombe les immeubles. Pourtant, apparemment, les habitants ne semblent pas y prêter attention, on ne sait même pas s'ils le voient ou s'ils en ont même conscience.
Le personnage, lui, a conscience de cette frontière, il la voit (il s'arrête même à plusieurs reprises pour la regarder) et c'est peut-être ce qui va l'empêcher de passer. Pour une raison totalement inconnue, le mur va l'empêcher de continuer plus loin. Comme pour les immigrés clandestins qui rêvent d'un eldorado en traversant la méditerranée en bateaux-poubelles et qui découvrent des barreaux de prison (s'ils arrivent en vie), le personnage du film voit son périple s'arrêter à l'instant même où il se cogne contre le mur.
Le dézoom de la fin apporte plusieurs éléments.

Tout d'abord, il donne un sens à ce bloc noir : le nom de la ville sur la carte qui prend forme dans la réalité.

Par la suite, il permet de métaphoriser le mur: ce n'est pas tant un espace physique qu'une barrière mentale. Le personnage est dans la ville (car après tout il est quand même bien rentré dans Lorient) mais son intégration se heurte à une barrière. Il ne pourra jamais être comme les autres (les habitants qui traversent le mur) même s'il est parmi eux. Le mur devient alors une barrière culturelle, ou linguistique (car le mur est un ensemble de lettres).

Il y a un second point de vue qui rejoint les autres pièces que j'ai pu faire ces dernières années, celui de la limite entre réalité et fiction (monde virtuel et réel). Le monde des cartes est un monde virtuel qui n'est pas visible en apparence. Pourtant, aujourd'hui, avec l'apparition de nouvelles technologies, cette frontière tend à s'effacer. Aujourd'hui il suffit de prendre une photo d'un objet avec son portable et google nous renvoie un ensemble de résultats en lien avec l'objet. Demain, il sera possible de consulter en direct les informations sur les objets nous entourant (principe de réalité augmentée). A l'instar d'un film comme District9 ou de la BD Philémon et le naufargé du A, un élément de fiction vient s'insérer dans le réel et provoque un décalage. Le plan dans la voiture est un bel exemple de ce que je voulais montrer sur l'effet que va créer cette fuite dans le monde virtuel.

En espérant que ces précisions puissent être utiles...

Projets associatifs

L'oeil d'oodaaqL'œil d'Oodaq est une association rennaise créée en 2008 par des anciens étudiants en art. Elle propose aux jeunes artistes d'exposer certains de leurs travaux dans des expositions choisies au préalable. Pour ce faire il suffit simplement d'envoyer un de vos travaux vidéo (ou plusieurs) qui sera l'objet d'une sélection.

L'association a mis en place depuis le mois de Décembre une web-télé qui propose tous les mois une compilation de 5 vidéos des artistes sélectionnés. Les vidéos sont visibles en ligne ainsi que dans la vitrine de la librairie planète IO (7 rue saint Louis), à Rennes.

Je vous invite à visiter leur site web et à encourager ce genre de projet en en parlant autour de vous !

[EDIT : appel à projets de l'œil d'Oodaaq]

Appel à projets

Festival Oodaaq, images poétiques 2011

La première édition du festival Oodaaq consacré aux images poétiques de tous horizons, se déroulera du 9 au 14 Mai à Rennes. Il a pour intention principale de faire découvrir des créations vidéographiques et photographiques originales de jeunes artistes (régionales, nationales, internationales).
Pour cela plusieurs soirées de projections, des expositions dans des lieux culturels, et l’investissement d’appartements sont proposés.

    Afin de participer, nous invitons les artistes à envoyer un dossier sur leur pratique. Ce dossier devra contenir, une présentation de la démarche (textes et visuels sur support papier ou DVD), une présentation de l’artiste ( coordonnées, site internet, etc.). Et, éventuellement quelque chose de plus précis sur leur(s) envie(s)  pour cet événement (synopsis, descriptifs, budget, etc.)

    Réception des dossiers jusqu’au 14 Mars 2011.
    Par mail : loeildoodaaq@gmail.com
    Par courrier : l’œil d’oodaaq – 6 cours des Alliés – 35000 Rennes

Dans le cadre de cette chasse aux trésors, l’équipage se réserve le droit de sélection.

Pour plus d’information rendez-vous sur le site Web de l’association, ou sur le blog du collectif, mais aussi lors de nos soirées sur l’île organisées une fois par mois dans les locaux du jardin modernes (11 Rue du Manoir de Sévigné -35000 Rennes), (prochaines soirées les 12 janvier, 1 février, 1 mars 2011)

Merci de faire suivre ce mail autour de vous dans vos contacts.
A très bientôt.

-L'équipe de L'Œil d'Oodaaq-

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Expositions

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Exposition du 11 Décembre 2010 au 5 Janvier 2011

Médiathèque de Lorient - Place François Mitterand

Regards croisés en image imprimé et vidéo sur nos régions, nos pays, l'Europe, par 17 jeunes artistes européens (Bruxellois, Tchèques et Lorientais).

  • Alexander Morel
  • Maud Boisrobert
  • Coralie Moser
  • Thomas Daveluy
  • Eïla Meurou
  • Quentin Geoffroy
  • Barbara Filâtre
  • Nicolas Desverronnières

Vernissage vendredi 10 décembre à 18h30

Venez nombreux !

Art

Ça faisait un moment que je n'avais pas posté de nouveau billet avec des boulots. Je me rattrape en en mettant plein d'un coup:

Vidéo : Escalier

Une vidéo qui normalement est censé être posée au sol.
Par un simple jeu d'inversion (de cadre et de temps) le spectateur ne sait plus correctement se repérer dans l'espace. Le premier réflexe est de se fier aux gouttes d'eau qui "tombent" et de déduire que la caméra est en plongée totale. Pourtant de nombreuses incompatibilité apparaissent. Tout d'abord le fond qui est éclairé, qui laisse présumer que le sol ne s'y trouve pas, ensuite le son des gouttes qui induit l'inversion temporelle.

Vidéo : Tunnel

Vidéo pas vraiment réussie, je la trouve trop longue, le principe met trop de temps à se mettre en place et le son n'est pas tout à fait comme je le voulais. Je serai sans doute amené à la refaire.
La piètre qualité de la vidéo à fait disparaître le grain. Normalement il y a un grain très prononcé dans le blanc.
Je cherche souvent, dans mes vidéos, à côtoyer la limite entre la représentation du monde réel et la fiction. Ici j'ai essayé de partir sur le cliché de "la lumière au bout du tunnel" en filmant un long plan séquence dans un passage sous-terrain.
Passage. La caméra adapte sa sensibilité pour capter la pénombre du lieu. Le bout du tunnel est surexposé. On entre progressivement dans la lumière, jusqu'à ne plus rien voir d'autre que le grain et n'entendre que le souffle du micro. Le monde a disparu. Bruit de mobylette, la caméra adapte de nouveau sa sensibilité, retour dans le monde réel.

Photos : "Serial Killer"

Dans la rue :

Kill 1 Kill 2 Kill 3
Kill 4 Kill 5

Première série de photos dans la rue, idéalement imprimées en grand pour voir les détails.
Photos des gens dans la rue supprimés grâce à l'outil "correcteur de tons direct basé sur le contenu" de Photoshop. Cet outil permet normalement de supprimer les défauts dans les images. Ici je supprime les gens, selon un "rituel" particulier: toujours avec le même outil et en un seul clic (je ne reprend jamais l'image obtenue).
Les photos sont alors altérées, affichant des "cicatrices" dans les zones où les gens ont été supprimés.

Journée d'un inconnu

8h00 : lever 8h15 : douche 8h15 : douche 8h30 : toilettes 8h40 : s'habiller
8h40 : petit déjeuner 8h40 : petit déjeuner 8h40 : 9h00 : regarder la télé 12h00 : faire à manger 12h00 : faire à manger 14h00 : sortir

Même principe que la série précédente, sauf qu'elle s'applique à un individu en particulier.